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Livre blanc Vie privée, protection des données et soins de santé

Vie privée ?

Une question fréquemment posée sur Kepler Night NurseQu’en est-il de la protection de la vie privée ? Avec l’application de la technologie de pointe en matière de vision par ordinateur, nous comprenons la demande.

Qu’en est-il de la vie privée d’un client ? Qu’advient-il des données ?

L’intelligence artificielle, dont la vision par ordinateur fait partie, devient très importante. Des entreprises technologiques comme Google et Facebook y investissent, des conglomérats comme le japonais Softbank, ainsi que des noms connus comme Albert Heijn et TomTom. Et ils y investissent des sommes considérables. Les gouvernements investissent également : Les Français, les Allemands et les Anglais dépassent chacun le milliard, et l’UE n’est pas en reste.

Les médias écrivent toutes sortes de choses sur l’intelligence artificielle – ou AI en anglais. Par exemple, des milliers d’employés d’Amazon écouteraient secrètement les enregistrements effectués par des appareils domestiques intelligents qui peuvent commander des choses pour vous si vous leur parlez, voir.

Par Aphex34Travail personnel, CC BY-SA 4.0, Lien

Kepler utilise également l’intelligence artificielle. Nous utilisons des logiciels intelligents pour surveiller la vie privée des personnes qui ne peuvent plus s’occuper d’elles-mêmes. Il concerne les personnes âgées et les personnes handicapées. Cela fonctionnera-t-il ? Nous pensons qu’il est logique de répondre à certaines questions à ce sujet. Dans ce livre blanc, nous expliquons comment fonctionne la collecte de données par Kepler et comment nous traitons la protection de la vie privée et des données.

Que fait exactement le logiciel de Kepler ?

Notre logiciel s’appelle « Kepler Night Nurse ». L’infirmière de nuit Kepler fonctionne grâce à la vision par ordinateur. L’équipe Kepler a une grande expérience de ce logiciel. En tant qu’entreprise dérivée de l’université d’Amsterdam, nous étudions cette technologie depuis plus de 20 ans. L’objectif de la vision par ordinateur de Kepler est de déterminer si une personne a besoin d’aide, par exemple si elle ne peut pas se lever du lit. Ce faisant, nous aidons les prestataires de soins de santé à mieux soigner les gens.

Jusqu’à l’introduction de l’infirmière de nuit Kepler, les soignants s’occupaient d’une personne en se rendant régulièrement sur place. La prescription est de le faire deux fois par nuit. Chaque client, chaque nuit et chaque chambre. Il s’agit d’une exigence raisonnable car vous ne savez pas comment vont les personnes dont vous vous occupez, mais c’est un travail intensif qui demande beaucoup d’engagement. Tout le monde n’apprécie pas non plus qu’un soignant vienne deux fois par nuit. C’est comme si l’on vous regardait à nouveau lorsque vous étiez enfant. Kepler veut faire quelque chose à la fois pour le client et pour le soignant : il développe un logiciel qui utilise la vision par ordinateur pour essayer de déterminer aussi précisément que possible si une personne a besoin de soins, par exemple si elle est tombée. Dans ce cas, le logiciel alerte le prestataire de soins de santé. Nous voulons que le logiciel de Kepler ne transmette ces informations que lorsqu’il se passe quelque chose. Tant que la technologie n’est pas parfaite, il se peut qu’elle ne serve à rien, mais avec une raison valable, personne ne s’oppose à ce que le soignant fouille dans le coin : ni le soignant, ni le client.

Pourquoi Kepler recueille-t-il des données ?

Nous avons constaté que, dans la pratique, la vision par ordinateur ne fonctionne jamais immédiatement. Bien que nous ayons travaillé dur sur ce sujet avec une équipe de scientifiques expérimentés, nous devons améliorer la technologie site par site. Cela nécessite des tests appropriés. C’est exact. Il s’agit de personnes et de soins aux personnes, et nous essayons donc de mieux faire ce qui est juste.

Il est possible de rendre les algorithmes existants cent fois plus performants. Cent fois moins de fausses alarmes, c’est cent fois moins de promenades nocturnes et d’ouvertures nocturnes. En outre, grâce à de meilleurs algorithmes, nous pouvons encore réduire les risques de passer à côté d’un véritable accident.

Pour que cela soit fait et testé, vous devez montrer des exemples au logiciel. Dans ces exemples, une personne pointe manuellement l’endroit de l’image où il se passe quelque chose. C’est ce qu’on appelle « annoter ». Il s’agit d’images ou de courtes séquences vidéo dans lesquelles un événement important se produit, comme une chute ou l’impossibilité de se lever du lit. Le fonctionnement est expliqué dans une vidéo sur la page de démonstration . Après avoir recueilli les exemples annotés, l’ordinateur apprend la vision, peut mieux analyser les images et devient ainsi un meilleur soignant. Ensuite, l’infirmière de nuit de Kepler Infirmière de nuit Kepler mieux vaut avertir le prestataire de soins de santé : quelque chose ne va pas. C’est pourquoi Kepler collecte des données.

La pratique ?

La vision par ordinateur apprend lentement. L’apprentissage de Kepler Night Nurse nécessite des milliers d’heures de visionnage de vidéos. C’est logique, car la grande majorité de ce qui se passe la nuit est heureusement sans intérêt : tout le monde dort paisiblement, se retourne de temps en temps, et même ceux qui font un rêve furieux ne devraient pas donner l’alerte. Nous donnons ci-dessous quelques exemples de situations difficiles que nous rencontrons :

Le logiciel Kepler Night Nurse peine parfois à reconnaître correctement les postures. Cela se produit, par exemple, lorsqu’une personne se lève d’une position assise. La personne ne s’assoit pas, mais ne se lève pas non plus. Le logiciel ne peut pas le classer correctement. En rééduquant le logiciel, il apprend cette façon de se lever.

Si une statue de la Vierge Marie se trouvait dans une pièce, elle était considérée comme une personne. C’est compréhensible car une statue de Marie ressemble à un être humain debout. L’infirmière de nuit Kepler a donc dû voir quelques exemples pour faire la distinction. Ou encore, si sur un portemanteau, un chapeau est suspendu au-dessus d’un manteau et que des bottes se trouvent en dessous, on considère qu’il s’agit d’une personne. C’est aussi compréhensible parce que même un humain pourrait être surpris par ce phénomène. Le logiciel doit également l’apprendre en premier.

Exemple d'erreur de classification possible : la statue de Marie ressemble à un être humain, mais ce n'en est pas un. L'ajout de cet exemple aux exemples d'apprentissage améliorera encore l'algorithme.
Exemple d’erreur de classification possible : La statue de la Vierge Marie ressemble à un être humain mais n’en est pas un. L’ajout de cet exemple aux exemples d’apprentissage améliorera encore l’algorithme.

Les personnes apparaissant dans une vidéo ne sont pas toujours immédiatement reconnues comme telles par le logiciel. C’est le cas, par exemple, lorsqu’une personne se couche et tire les couvertures sur elle. Comme les gens le savent L’infirmière de nuit Kepler n’est donc pas toujours sûre et a besoin d’acquérir de l’expérience dans ce domaine.

Dans l’état actuel de la technique, il faut tout réapprendre à l’intelligence artificielle au cas où une nouvelle situation se présenterait et ne serait pas reconnue. En pratique, cela signifie que lorsque Kepler Night Nurse est réentraînée, elle l’est avec le métrage original. A cela s’ajoutent les nouvelles images qui ont conduit à des analyses erronées. Pour améliorer le logiciel et éviter les erreurs, il est important que Kepler conserve une petite partie (moins de 0,01% en pratique) des images.

Qui regarde les images ?

Les images sont visionnées à Kepler par des annotateurs. Ce sont des personnes qui travaillent dans le bureau de Kepler quatre heures par jour. Une durée plus longue n’est pas possible car le travail est abrutissant. Par exemple, l’un de nos annotateurs est un artiste visuel pour qui le travail d’annotation est une activité secondaire. Un autre annotateur est en train d’écrire un livre et cherchait un revenu complémentaire où il n’aurait surtout pas à réfléchir. Les annotateurs ont un contrat de travail néerlandais avec Kepler qui comprend des obligations de confidentialité. Le travail n’est donc pas externalisé dans un pays à bas salaires. Les images sont conservées par Kepler.

Qu’advient-il exactement des images ?

Une vidéo est regardée et arrêtée à une situation intéressante pour dessiner une boîte sur l’écran autour d’une personne. Cette boîte reçoit un nom tel que « personne assise ». Il passe ensuite à l’image suivante de la vidéo, où il se passe quelque chose d’intéressant. Et ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les images sur lesquelles il y a quelque chose à apprendre aient été annotées. L’annotation d’une image fixe prend quelques secondes. Parfois, un autre annotateur vérifie le travail de son collègue, mais après cela, une vidéo n’est plus jamais regardée.

Les annotateurs travaillent sur des ordinateurs portables sécurisés qui ne sont pas connectés à l’internet public et ne sont adaptés qu’au travail d’annotation. Les images ou les vidéos ne sont pas sauvegardées sur ces ordinateurs portables et les sorties USB de ces ordinateurs portables ne fonctionnent pas. Pour éviter de modifier les paramètres des ordinateurs portables, ceux-ci sont placés dans le coffre-fort après chaque journée de travail.

Et pendant combien de temps les données sont-elles conservées ?

Les images collectées par Kepler seront conservées pendant la durée stipulée dans l’accord de traitement conclu avec l’établissement de soins de santé. En général, cela signifie que les images sont supprimées après la fin de l’opération. Kepler Night Nurse de l’accord de licence du logiciel Kepler Night Nurse.

En attendant, qu’en est-il de la protection de la vie privée ?

Nous considérons que la protection de la vie privée est importante pour les raisons suivantes :

La première raison est que ce que vous faites n’est pas celui des autres, que vous ne connaissez pas. Un argument souvent entendu est que la vie privée n’a pas d’importance tant que l’on ne fait pas de choses illégales. C’est pourquoi les unités d’espionnage du gouvernement devraient recevoir des clés pour lire les messages cryptés. Mais bien sûr, ce n’est pas le cas. Lorsque vous allez aux toilettes, fermez la porte. Vous ne faites rien d’illégal, mais cela ne signifie pas non plus que vos colocataires, l’institution dans laquelle vous vous trouvez ou les services gouvernementaux seraient autorisés à vous surveiller à ce moment-là. Ce sont les toilettes. Il en va de même pour ce que vous écrivez dans votre journal intime ou pour la position dans laquelle vous préférez dormir. Les livres que vous lisez, la télévision que vous regardez, le fait que vous aimiez que la confiture soit épaisse sur votre sandwich, ce n’est l’affaire de personne si vous ne le voulez pas. Bien sûr, c’est inoffensif, mais c’est quand même privé. Ainsi, chacun a quelque chose qu’il aime garder privé, quelle qu’en soit la raison.

La vie privée est importante car elle ne concerne pas les autres personnes qui savent ce que vous faites.
La protection de la vie privée est importante car ce que vous faites ne regarde pas les autres

La deuxième raison est que vous ne savez pas aujourd’hui ce qu’il adviendra de vos données dans dix ans. L’enregistrement de la religion en est un exemple. Non seulement dans le passé, mais aussi aujourd’hui, des personnes sont discriminées et persécutées sur la base de leur religion. Par conséquent, le gouvernement ne pense pas qu’il soit juste de stocker toutes les informations de cette manière. Il doit y avoir une bonne raison à cela.

Comment Kepler Night Nurse contribue à la protection de la vie privée

Tout d’abord, ce que fait un résident – avec ou sans handicap – d’un établissement de soins dans son environnement privé ne regarde pas les autres. Si tout se passe bien, la chambre dans un établissement de soins devrait être aussi privée qu’à la maison.

Toutefois, les établissements de soins de santé ont également un devoir de diligence qui exige que le bien-être du client soit sauvegardé. Pour ce faire, un soignant doit entrer dans la pièce. C’est gênant pour la protection de la vie privée. Pour avoir un bon aperçu de la situation du client, les lumières doivent également être allumées. C’est difficile de dormir.

D’autres regardent donc en privé et doivent le faire en toute légalité. La Infirmière de nuit Kepler veille à ce que cela ne soit plus nécessaire. Le logiciel veille à ce que ce qui est important le soit le plus possible. Ainsi, nous n’avons enseigné à Kepler Night Nurse que des activités telles que « personne hors du lit », « personne dans la salle de bain » ou « personne tombée ». D’autres activités, quelque chose d’anodin comme faire ses lacets, ou quelque chose de personnel comme applaudir avec joie, reconnaissent L’infirmière de nuit de Kepler ne le fait pas. Le logiciel de soins ne prévient le personnel soignant qu’en cas de nécessité : si une personne est tombée, si elle est restée trop longtemps dans la salle de bains ou si elle ne peut pas se lever du lit. Ainsi, Kepler Night Nurse fonctionne comme un détecteur de fumée : il ne se déclenche que lorsque les choses vont mal. Ce n’est que dans ce cas que la vie privée d’un client est violée et que le personnel est informé de l’état de santé du client. Mais c’est justement à ce moment-là qu’on en a besoin.

Il est vrai que les annotateurs et les chercheurs du Kepler portent atteinte à la vie privée des clients. Toutefois, cela se fait le moins possible et uniquement pour améliorer le logiciel de façon à ce que les clients soient encore moins dérangés par un système amélioré. Cela améliore encore la protection de leur vie privée.

Définir clairement ce qu’il advient des données

Comme nous l’avons mentionné, la protection de la vie privée est importante car on ne sait jamais ce qu’il adviendra des données par la suite. Kepler résout ce problème en définissant dans un accord de traitement avec un établissement de soins de santé quelles données sont conservées et quand elles sont supprimées. En outre, les clients doivent donner leur consentement explicite à l’utilisation et à la conservation de leurs données. Le client sait donc qui a accès aux données (c’est-à-dire Kepler) et pour combien de temps (aussi longtemps que nécessaire pour améliorer la détection).

Qu’en est-il de la sécurité des données ?

La sécurité des données est importante. Les personnes non autorisées (comme les pirates informatiques) doivent être empêchées d’accéder aux données. Toute violation du système n’est pas seulement préjudiciable à Kepler, mais peut également nuire à la réputation de l’établissement de soins de santé. En outre, cela pourrait conduire à l’extorsion de l’établissement de soins de santé ou de la personne dont les données sont détenues.

Les données collectées par Kepler auprès des clients sont toujours cryptées. L’accès aux données n’est possible que par le biais d’une « authentification à deux facteurs ». Et il enregistre automatiquement les personnes qui lisent les données. Les mesures de sécurité mises en place par Kepler ont été validées par un processus de certification. Kepler Vision Technologies a été certifié ISO 27001 et NEN 7510 et est certifiée NEN 7510. L’évaluation a été réalisée par TÜV Pays-Bas .

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